Dans les médias
Social
Presse

Geoffroy Roux de Bézieux à Europe 1 : "Dans une société qui vieillit, le regard sur l’âge doit être revu"

Sans surprise, les discussions autour des réformes des retraites et de l'assurance-chômage ont monopolisé la majorité du débat entre Geoffroy Roux de Bézieux et Laurent Berger sur Europe 1 ce matin.

Concernant les retraites, « les statistiques démographiques sont très claires », selon le président du Medef, et il y a bien « une réforme à faire ! ». Avec « 83 % des Français de moins de 30 ans qui croient qu’ils n’auront pas de retraite », Geoffroy Roux de Bézieux certifie que « c’est un sujet de consensus démocratique ». Avec cette réforme, il affirme que l’« on demande plus d’équité », ajoutant qu’« on augmente les prestations et qu’il faut des ressources supplémentaires et donc travailler plus longtemps ». Là est le point de désaccord principal entre le Medef et la CFDT, relève Sonia Mabrouk. « Je suis convaincu que si on rentre dans cette réforme sans équilibre financier, on aura un problème de confiance », explique le président du Medef avant d’ajouter que « les entreprises auront un gros travail à faire sur l’emploi des seniors si on demande aux gens de travailler plus longtemps ». « On l’a fait quand l’âge légal est passé à 62 ans », rappelle Geoffroy Roux de Bézieux.

Avec l’entrée en vigueur d'une partie de la réforme de l'assurance-chômage ce vendredi 1er novembre, le sujet a aussi animé une bonne partie du débat entre Geoffroy Roux de Bézieux et Laurent Berger. Rappelant que « les chefs d’entreprises ont un point commun, ils n’arrivent pas à recruter », le président du Medef a notamment affirmé qu’il soutenait cette réforme qui « doit permettre aux chômeurs de retrouver rapidement du travail ». Selon lui, « on ne peut pas se contenter de dire que depuis quinze ans, en France, le chômage minimum c'est 8 ou 9 %, ce n’est pas acceptable » et c’est pour cela qu’« il faut essayer cette réforme ». Ajoutant que « la France a un chômage structurel à 8 % et d’autres pays comparables sont à 3 ou 4 % », Geoffroy Roux de Bézieux a déclaré par ailleurs que « l’indemnité n’est qu’un aspect, il y a aussi un problème de formation et de mobilité ».